Depuis quelques mois, l'association Voiles écarlates a perdu le Vieux Copain, thonier construit en 1940 aux Sables-d'Olonne. Un cotre de 18 m, racheté en 2009 par Alain Bautry, un collectionneur. « Il nous l'a confié pour des actions de réinsertion. En quatre ans, nous avons embarqué plus de 300 jeunes », explique Gérard Bourdet qui avait informé le propriétaire que la voûte du bateau était affaiblie. « Au chantier naval depuis 2013, les charpentiers ont découvert des dégâts plus importants. La facture initiale, qui était de moins de 100 000 €, a d'un coup atteint les 470 000 €. »
Classé monument historique, des aides pouvaient être obtenues pour la restauration. Le propriétaire aurait dû dépenser plus de 100 000 €. « Il s'est rendu à l'évidence que nous n'avions pas la somme. En novembre, après discussion, il a pris la décision de ne pas le réparer. Nous l'avons donc sortie de notre flottille. Vu la conjoncture, mieux vaut avoir un bateau en état que trois boiteux », déplore Gérard Bourdet.
Après deux décennies de bénévolat, Gérard Bourdet fait un constat. « Les places de port sont trop chères pour des associations comme les nôtres. La mer est éducatrice mais sur le plan européen, nous sommes en retard par rapport aux pays du Nord. »
Il insiste gravement : « Ici, on tourne le dos à ce que la mer peu nous apporter, on ne sait pas l'utiliser ! Il faut que les pouvoirs publics continuent à nous soutenir financièrement si on ne veut pas être à contre-courant du monde act
Classé monument historique, des aides pouvaient être obtenues pour la restauration. Le propriétaire aurait dû dépenser plus de 100 000 €. « Il s'est rendu à l'évidence que nous n'avions pas la somme. En novembre, après discussion, il a pris la décision de ne pas le réparer. Nous l'avons donc sortie de notre flottille. Vu la conjoncture, mieux vaut avoir un bateau en état que trois boiteux », déplore Gérard Bourdet.
Après deux décennies de bénévolat, Gérard Bourdet fait un constat. « Les places de port sont trop chères pour des associations comme les nôtres. La mer est éducatrice mais sur le plan européen, nous sommes en retard par rapport aux pays du Nord. »
Il insiste gravement : « Ici, on tourne le dos à ce que la mer peu nous apporter, on ne sait pas l'utiliser ! Il faut que les pouvoirs publics continuent à nous soutenir financièrement si on ne veut pas être à contre-courant du monde act
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